Soutenance de Stefano Benanati

Soutenance de thèse
Université de Pise, Palazzo della Carovana, Italie

Monsieur Stefano BENENATI, Langue et littérature françaises, soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés : "Le roman d'Alexandre en prose du XIIIe siècle. Histoire de la tradition et édition critique." dirigés par Madame Catherine GAULLIER-BOUGASSAS Cotutelle avec l'université "Scuola Normale Superiore di Pisa" (ITALIE),  le mardi 09 avril 2024 à 10h00.


Lieu : Piazza dei cavalieri 7, 56126 Pisa PI (Italie), Palazzo della Carovana
Salle : Palazzo della Carovana
Composition du jury proposé
Mme Catherine GAULLIER-BOUGASSAS Université Caen Normandie Directrice de thèse
Mme Anne Angele SCHOYSMAN Università di Siena Rapporteure
M. Paolo RINOLDI Università di Parma Rapporteur
M. Lino LEONARDI Scuola Normale Superiore de Pise Co-directeur de thèse
M. Fabio ZINELLI École Pratique des Hautes Études Examinateur
Mme Emmanuelle POULAIN-GAUTRET Université de Lille Examinatrice
Mots-clés :
Alexandre le Grand,Roman d'Alexandre,Historia de preliis,édition critique,Romance
Chevaleresque,Littérature Française Médiévale
Résumé :
Le Roman d’Alexandre en prose est une adaptation de l’œuvre latine Historia de preliis Alexandri Magni I2 (Orosius-Rezension) en ancien français et a été composé par un auteur inconnu dans les trois dernières décennies du XIIIe siècle (ca.1260-1299). Ce projet propose une étude philologique-littéraire du roman et une édition critique “néolachmannienne” de son texte, pourvue d'un apparat des variantes. La tradition manuscrite (vingt témoins dont deux perdus), imprimée (onze éditions entre 1506 et 1631) et indirecte (sept cas de réemploi de l’œuvre de la deuxième moitié du XIII siècle à la fin du XVI siècle) a fait l’objet d’une description détaillée. L’analyse des variantes textuelles des dix-huit témoins a abouti à une hypothèse sur la transmission de l’œuvre,
qui a été représentée dans un stemma codicum. De plus, la mise à jour du  recensement des manuscrits de l’Historia de preliis I2 et leur analyse a permis d’identifier la branche de la tradition de l’œuvre latine dont le modèle de la traduction française a dérivé. Des critères d’édition univoques et contrôlables ont été ainsi établis sur la base de ces études. Le manuscrit d’où la surface graphique du texte critique a été puisée a fait l’objet d’une analyse codicologique et linguistique ponctuelle. En outre, l’édition a été complémentée d’un commentaire analytique et d’un glossaire. Sur le plan littéraire, une étude des passages où le traducteur s’est éloigné du texte-source a éclairé les modalités de compilation des sources secondaires (telles que le Roman d’Alexandre en vers, l’Histoire Ancienne jusqu’à César, le Trésor) et la spécificité de certaines de ses interventions originelles.


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