Le projet APPI, qui débutera en janvier 2018 (durée : 36 mois), a été sélectionné dans le cadre de la campagne “AAP générique 2017”. Il a pour objectif d’interroger la possibilité d’une intégration des atlas linguistiques et ethnographiques de France dans le chantier international de digitalisation et de mise en réseau des ressources lexicographiques, en étudiant les modalités les plus efficaces de leur numérisation et de leur mise en réseau. L’étude se focalise sur l’exemple du dialecte picard, particulièrement intéressant parce qu’il s’étend sur la France et la Belgique, qui l’ont traité différemment de part et d’autre de la frontière.

Il s’agira d’abord de créer un corpus atlantographique pan-picard, réunissant et homogénéisant pour la première fois l’ensemble des matériaux dialectaux picards recueillis lors des enquêtes réalisées au XXe siècle, soit l’atlas linguistique de la partie française du domaine picard (l’ALPic) et la portion de domaine picarde traitée dans l’atlas linguistique de la Wallonie (l’ALW). Ensuite, ce corpus issu des atlas sera transformé en une ressource numérique atlanto-lexicographique, en situant les données dialectales dans l’histoire des familles lexicales telles qu’elles sont décrites par le Französisches Etymologisches Wörterbuch.

Les chercheurs en linguistique française et romane ainsi que les locuteurs picards et les amateurs éclairés bénéficieront ainsi d’un accès facilité aux données picardes. Il en va de la sauvegarde et de la visibilité du patrimoine linguistique dialectal. La lexicographie numérique profitera quant à elle d’un laboratoire permettant de tester un modèle de mise en réseau de ressources lexicographiques au moyen de l’étymologie des mots, modèle qui, s’il est concluant, pourra être proposé pour une mise en réseau plus large des ressources pan-romanes.

Le projet consiste à mettre en résonance l’ensemble de l’œuvre balzacienne (La Comédie humaine, les romans de jeunesse, les contes drolatiques, le théâtre et les œuvres diverses) avec un vaste corpus d’écrits contemporains, à aires culturelles multiples et de nature variée, qui ont pu la nourrir : œuvres romanesques d’autres auteurs de l’époque ; recueils collectifs de littérature panoramique (auxquels Balzac apporta des contributions) ; ouvrages scientifiques susceptibles d’avoir influencé la création balzacienne, notamment dans les domaines de la médecine, de la physiologie et des sciences naturelles. Son objectif est de permettre des recherches et des comparaisons intertextuelles élaborées, à l’intérieur de l’œuvre de Balzac, et dans le corpus plus vaste de textes littéraires et scientifiques de l’époque, entre 1800 et 1850, afin de faire émerger des correspondances, de repérer des emprunts, des citations, des reprises, des plagiats éventuels, et de constituer ainsi une cartographie de l’univers intellectuel de Balzac à partir des traces que d’autres textes ont laissées dans l’œuvre. La finalité du projet est donc de réaliser un objet scientifique nouveau en termes de méthode et de corpus : une édition génétique et hypertextuelle de Balzac, que personne n’a encore procurée à ce jour, comprenant une bibliothèque virtuelle constituée d¹ouvrages qui appartenaient à son univers intellectuel.

Cette édition sera accessible dans un site dédié, présentant trois manières d¹utilisation : une visualisation générale sur le mode d’une cartographie, donnant des informations d’ordre statistique et quantitatif ; un déroulement linéaire permettant d’accéder à la comparaison entre les textes sources et les textes cibles par un système de double fenestrage ; la lecture intégrale d’une œuvre de Balzac, en « feuilletant » un texte dont les parties qui présentent des homologies avec d’autres textes seraient signalées. Il va sans dire qu’une fois testée sur Balzac, cette approche pourra être généralisée à bien d’autres auteurs du patrimoine. Une première réalisation du projet Phoebus est le site internet ebalzac.com, ouvert en mai 2017, qui propose en libre accès une édition électronique de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac (et à terme de l’œuvre complète de l’auteur), ainsi que des outils d’interrogation textuelle particulièrement innovants dans le domaine des humanités numériques.

Le projet consiste à mettre en résonance l’ensemble de l’œuvre balzacienne (La Comédie humaine, les romans de jeunesse, les contes drolatiques, le théâtre et les œuvres diverses) avec un vaste corpus d’écrits contemporains, à aires culturelles multiples et de nature variée, qui ont pu la nourrir : œuvres romanesques d’autres auteurs de l’époque ; recueils collectifs de littérature panoramique (auxquels Balzac apporta des contributions) ; ouvrages scientifiques susceptibles d’avoir influencé la création balzacienne, notamment dans les domaines de la médecine, de la physiologie et des sciences naturelles. Son objectif est de permettre des recherches et des comparaisons intertextuelles élaborées, à l’intérieur de l’œuvre de Balzac, et dans le corpus plus vaste de textes littéraires et scientifiques de l’époque, entre 1800 et 1850, afin de faire émerger des correspondances, de repérer des emprunts, des citations, des reprises, des plagiats éventuels, et de constituer ainsi une cartographie de l’univers intellectuel de Balzac à partir des traces que d’autres textes ont laissées dans l’œuvre. La finalité du projet est donc de réaliser un objet scientifique nouveau en termes de méthode et de corpus : une édition génétique et hypertextuelle de Balzac, que personne n’a encore procurée à ce jour, comprenant une bibliothèque virtuelle constituée d¹ouvrages qui appartenaient à son univers intellectuel.

Cette édition sera accessible dans un site dédié, présentant trois manières d¹utilisation : une visualisation générale sur le mode d’une cartographie, donnant des informations d’ordre statistique et quantitatif ; un déroulement linéaire permettant d’accéder à la comparaison entre les textes sources et les textes cibles par un système de double fenestrage ; la lecture intégrale d’une œuvre de Balzac, en « feuilletant » un texte dont les parties qui présentent des homologies avec d’autres textes seraient signalées. Il va sans dire qu’une fois testée sur Balzac, cette approche pourra être généralisée à bien d’autres auteurs du patrimoine. Une première réalisation du projet Phoebus est le site internet ebalzac.com, ouvert en mai 2017, qui propose en libre accès une édition électronique de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac (et à terme de l’œuvre complète de l’auteur), ainsi que des outils d’interrogation textuelle particulièrement innovants dans le domaine des humanités numériques.

1. Direction d’une équipe de recherche CPER et ANR : Direction d’un programme international de recherches sur « La création d’un mythe d’Alexandre le Grand dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle » : Programme soutenu comme projet émergent par la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS) en 2008, retenu en novembre 2008 par le Contrat Projet État Région (CPER, financement 2009 et 2010), soutenu par le BQR de l’Université de Lille 3 en 2009; projet sélectionné (sous une forme élargie) par l’ANR, dans le cadre du programme blanc 2009 et financé pour une durée de 4 ans (septembre 2009-septembre 2013) : projet ANR-09-BLAN-0307-01.

2. Organisation de 12 ateliers de travail de l’équipe ANR, pour la rédaction de l’ouvrage collectif La Création d’un mythe d’Alexandre dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle), qui paraîtra chez Brepols (remise du manuscrit en 2013).

3. Accueil en délégation auprès du CNRS et de la MESHS (dir. Fabienne Blaise), USR 3185 de septembre 2010 au 1er mars 2012.

ANR

1. Direction d’une équipe de recherche CPER et ANR : Direction d’un programme international de recherches sur « La création d’un mythe d’Alexandre le Grand dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle » : Programme soutenu comme projet émergent par la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS) en 2008, retenu en novembre 2008 par le Contrat Projet État Région (CPER, financement 2009 et 2010), soutenu par le BQR de l’Université de Lille 3 en 2009; projet sélectionné (sous une forme élargie) par l’ANR, dans le cadre du programme blanc 2009 et financé pour une durée de 4 ans (septembre 2009-septembre 2013) : projet ANR-09-BLAN-0307-01.

2. Organisation de 12 ateliers de travail de l’équipe ANR, pour la rédaction de l’ouvrage collectif La Création d’un mythe d’Alexandre dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle), qui paraîtra chez Brepols (remise du manuscrit en 2013).

3. Accueil en délégation auprès du CNRS et de la MESHS (dir. Fabienne Blaise), USR 3185 de septembre 2010 au 1er mars 2012.

1. Direction d’une équipe de recherche CPER et ANR : Direction d’un programme international de recherches sur « La création d’un mythe d’Alexandre le Grand dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle » : Programme soutenu comme projet émergent par la Maison européenne des sciences de l’homme et de la société (MESHS) en 2008, retenu en novembre 2008 par le Contrat Projet État Région (CPER, financement 2009 et 2010), soutenu par le BQR de l’Université de Lille 3 en 2009; projet sélectionné (sous une forme élargie) par l’ANR, dans le cadre du programme blanc 2009 et financé pour une durée de 4 ans (septembre 2009-septembre 2013) : projet ANR-09-BLAN-0307-01.

2. Organisation de 12 ateliers de travail de l’équipe ANR, pour la rédaction de l’ouvrage collectif La Création d’un mythe d’Alexandre dans les littératures européennes (XIe-début du XVIe siècle), qui paraîtra chez Brepols (remise du manuscrit en 2013).

3. Accueil en délégation auprès du CNRS et de la MESHS (dir. Fabienne Blaise), USR 3185 de septembre 2010 au 1er mars 2012.

Le projet ANR ALEA analyse les modalités de représentation du hasard, dans la littérature, les arts et la fiction d’une manière générale, en Europe et aux Etats-Unis depuis le XVIe siècle. À l’heure de l’anthropocène, à l’aube d’un XXIe siècle placé sous le signe de la crise (environnementale, financière, sanitaire), il s’agit de constituer de nouveaux outils de compréhension du rôle joué par les représentations du hasard dans nos attitudes vis-à-vis de l’imprévisible et du risque.

Le projet ANR ALEA est un projet interdisciplinaire dont le cadre de travail emprunte aux études littéraires, à l’histoire de l’art, à la philosophie, à l’histoire des sciences, à la sociologie ainsi qu’aux sciences cognitives. L’équipe, qui rassemble près d’une centaine de chercheuses et chercheurs issus de laboratoires français et internationaux, comprend des spécialistes reconnus dans chacun de ces domaines. À partir d’une réflexion historique (l’histoire des représentations du hasard depuis le début de la modernité), le PRC ANR ALEA s’attache à proposer des éléments de réponse originaux à des problématiques transversales : hasard et causalité, hasard et éthique, hasard et jeux, hasard et créativité, etc. En dégageant et en historicisant les principaux modes de figuration fictionnels et factuels du hasard, le PRC ALEA se donne les moyens de cerner le rôle central que joue l’art dans la perception humaine de la contingence, et dans les pratiques pré-modernes, modernes puis post-modernes de projection sur l’avenir.

Les résultats du PRC ANR ALEA donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif de synthèse en deux volumes : Figures du hasard I et II (2023, 1200 p. ; hasard.hypotheses.org/4050). Publié en open access, ce collectif destiné à devenir un ouvrage de référence sur les questions de représentation et de gestion culturelle du hasard et du risque paraîtra simultanément en français et en anglais. Il proposera une analyse pluridisciplinaire des phénomènes culturels liés à l’évolution des représentations humaines du hasard et de la contingence.
Le volume 1 « Pour une histoire culturelle du hasard » (6 chapitres) établit une chronologie relative de l’histoire artistique, scientifique et littéraire des représentations du hasard à partir du début de la modernité (XVIe-XVIIIe).

Le volume 2 « Figurer/penser le hasard » (8 chapitres) réévalue la part prise par les représentations figurées dans les discours de connaissance contemporains sur le hasard et la contingence.

Les travaux du PRC ANR ALEA, dirigé par un consortium international (A. James (U. Chicago), K. Kukkonen (U. Oslo), D. Dwivedi (IIT- Dehli), A. Duprat (UPJV-IUF), F. McIntosh (U. Lille), AG Weber (U. Artois)) ont fédéré une large équipe de chercheuses et de chercheurs issus des sciences exactes et des sciences humaines spécialistes des questions de représentation du hasard. Ils se sont traduits également par la création d’un champ de formation universitaire dans les trois universités participantes des Hauts-de-France (séminaires de master et de doctorat, deux thèses inscrites, 3 post-docs).

À l’issue du projet ANR, ces travaux se poursuivront à travers les activités du Réseau permanent de recherches scientifiques ALEA (RRS ALEA, dir. Anne Duprat). Le blog consacré à l’actualité scientifique du projet, Hasard 2.0 (https://hasard.hypotheses.org/) sera transformé à l’issue du projet en revue scientifique pérenne à comité de lecture consacrée à l’étude du hasard.